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Cette technique toute personnelle, Jean-Claude Reynal y est venu par élimination progressive des moyens traditionnels, passant du ciseau de sculpteur à la fraiseuse qui permet de traiter de plus grandes dimensions de métal avec plus de précision. Mais en définitive, seule compte la main du graveur qui dirige l’outil et au-delà, la sensibilité qui le guide. Avant la Norvège, son oeuvre s’est nourrie d’espace que restituent les empreintes : l’espace des Etats-Unis d’abord puisque Jean-Claude Reynal a vécu un an sur la côte Ouest grâce à une bourse Fullbright. Dans cette Californie, région de contrastes s’il en est, il s’est surtout tourné vers le Pacifique, cet océan de rêve qui s’ouvre sur l’immensité en chacune des oeuvres du graveur.

Technique du métal repoussé,

utilisée entre la période des gaufrages et la période Empreintes

Alliage

(1968)

 

Point de fusion (1968)

Photo M. Bertola, Cabinet d'Art Graphique,

Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg

Morceaux de métal découpés

Jean Claude Reynal, lit-on dans Connaissance des Arts de novembre 1970, considére de plus en plus la gravure sous l’angle de la sculpture et emploie les outils du sculpteur en pratiquant la taille directe sur le zinc. Il cherche des formes, des surfaces ou des volumes véhéments, vigoureux, énergiques, d’où le signe-symbole-langage n’est pas absent. L’emploi de la couleur est le plus souvent anecdotique, pour renforcer l’intensité des volumes.

L'artiste montre les étapes pour

Orgone

une gravure de la série Empreintes

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